Quantcast
Channel: Santé - Montceau News
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1237

CODEF

$
0
0

« Notre analyse de l’évolution de la situation hospitalière nous a amené à constater que concrètement les préconisations de la loi Hôpital Patients Santé Territoire (HPST) dite loi Bachelot s’appliquent graduellement et « discrètement » dans l’offre hospitalière de soins et pour nous, tout particulièrement en Saône et Loire. Nous avons relevé de nombreux indices qui l’attestent.

 

Tel le foisonnement de projets de créations de maisons médicales souvent accompagnés de recrutement de médecins étrangers pour pallier à la pénurie en France initiée par les gouvernements successifs qui ont limité l’entrée en 2ème année de faculté de médecine en dessous du seuil des besoins qui provoque des inscriptions d’étudiants français en Fac d’autres pays. Pénurie de médecins destinée à servir d’alibi aux fermetures déjà réalisées et à venir de services et de maternité dans les hôpitaux publics dont la vice-présidente aux affaires sociales du Conseil Général 71 annonce froidement que le pire est à venir en 71 compte tenu que 34 % de praticiens sont âgés de 55 ans et plus.

 

 

Par ailleurs le Dr urgentiste Gérald Kierzek à l’Hôtel-Dieu à Paris, sanctionné pour dénoncer la fermeture de son service, indique que « seulement 10 % des personnes qui affluent aux urgences sont des cas qui relèvent de la médecine générale ; et si c’est grave, dit-il, et qu’on doive envoyer loin s’il n’y a plus de plateau technique de proximité, combien de temps aura-t-on perdu ? » Chacun peut déjà tirer des enseignements sur les conséquences des orientations de la loi Bachelot au travers des accouchements réalisés par des pompiers et par un mari, de deux transports par hélicoptère annulés en raison de la nuit. De plus en raison de l’absence de services hospitaliers et de spécialistes de proximité les dépenses de transports remboursés de 1,2 milliard d’E en 2012 sont considérées inquiétantes par la caisse de S et L.

 

S’ajoute encore l’inquiétude que laisse planer les 14 millions de déficit du CH de Montceau et les 4 millions de l’Hôtel-Dieu du Creusot dus à l’application de la tarification à l’acte (T2A) juteuse pour les seules cliniques privées. T2A qui, selon l’Inspection Générale des Affaires Sociales, est faite « pour obliger les établissements déficitaires à éliminer leurs principales sources de surcoûts ». Ainsi , dans l’immédiat, 7 lits à la maternité du Creusot devraient être supprimés et autant en pédiatrie. De plus comme l’Hôtel-Dieu et le chirurgical St Exupéry à Montceau qui participent au service public sont de statut privé, à ce titre ils peuvent être contraints à déposer leur bilan du jour au lendemain.

 

Toute cette évolution s’inscrit on ne peut plus logiquement dans les 14 missions réservées au service public inscrites dans le projet régional de santé de Bourgogne qui occulte totalement toute forme de chirurgie publique.

 

En conclusion nous allons nous adresser au Maire de Montceau-les-Mines, Président du Conseil de Surveillance du CH montcellien, au Conseiller Général Maire de St Vallier, au Président de la Communauté Urbaine Maire de Sanvignes tous deux membres du Conseil de Surveillance et au Directeur du CH de Montceau pour leur poser des questions qui intéressent fortement les populations de nos communes du bassin minier quant à la future offre hospitalière du centre hospitalier montcellien dont les propositions doivent être clairement affichées en les rendant publiques. »

 

 

Maurice Gagnard

 

 

Photo d’archive

 

 

 

 

 

 

// ]]>

 

 

 

 


Viewing all articles
Browse latest Browse all 1237

Trending Articles