Samedi après-midi, l’association « Accompagnons les autistes, les amis d’Olivier … et les autres », a tenu son assemblée générale annuelle au Centre René Rousseau.
Le président Hubert Beaudot a ouvert la séance en présence de Christophe Dumont, 1er adjoint de Saint-Vallier et de Mme Lefebvre, nouvelle présidente de l’association des Papillons Blancs et d’une vingtaine d’adhérents.
L’association compte près d’une centaine d’adhérents répartis sur tout le territoire.
Les activités de l’association ont bien entendu été impactées par la crise sanitaire et ses contraintes. Toutefois, les adhérents ont cherché des solutions pour mettre malgré tout en place des actions pour récolter des fonds et sensibiliser le plus grand nombre à l’autisme.
Le président a rappelé que l’argent récolté au cours des différentes manifestations est redistribué pour la recherche à deux organismes : l’ARAPI et l’ARGAD, et sert également à améliorer le cadre de vie des résidents dans les différentes structures d’accueil des autistes.
Pour l’année 2022, l’association va reconduire sa vente de brioches, la vente de bougies virtuelles, l’opération Coeur, sa participation à la journée mondiale de l’autisme en avril en organiserant un concert de chorales et participera à la marche du Pain perdu à Saint Romain sous Gourdon.
L’association compte poursuivre ses actions de sensibilisation auprès des établissements scolaires, notamment le collège Saint-Gilbert, auprès du grand public avec ses partenaires fidèles tels que le Rotary, l’Abreuv’Art des Galipotes, l’épicerie « L’Essentiel » à Ciry-le-Noble.
Les parents ont évoqué les difficultés des établissements qui doivent faire face à un manque de personnel. Ils invoquent la crise sanitaire, le Ségur de la santé qui a oublié les professions du secteur médico-social, et la fatigue des personnels.
Ces conditions créent un climat particulier, un absentéisme en forte hausse, des remplaçants qui ne connaissent pas les résidents, des rapports avec les familles qui expriment également une certaine tension,… Un climat qui aurait besoin d’une sérénité retrouvée…
La fermeture d’une unité dans l’établissement de Bergesserin n’est pas fait pour calmer les inquiétudes des familles…
J.L Pradines