Lundi soir, l’association a tenu une réunion publique mais, avant toute chose, nous devons nous excuser, tant auprès des organisateurs que de nos lecteurs, pour le retard de la mise en ligne de ce compte-rendu. Mais, petite équipe oblige, nous n’avons pas été en mesure, malheureusement, de le faire avant !
Cela étant, arrivons-en à l’essentiel c’est à dire cette réunion qui, malheureusement, n’a pas attiré la foule qu’elle aurait du, compte-tenu de l’enjeu que représente l’avenir du centre hospitaliers Jean Bouveri !
Tensions !
C’est suite à la prise de parole de Bruno Silla, président du CODEF que les « choses » ont pris une tournure de nature à rendre « délicate » cette rencontre !
Sylvie Sniezek, représentante du personnel a qualifié le dernier communiqué de l’association paru chez nous le 11 décembre dernier d’inacceptable :
Une lettre-ouverte, au directeur : Jean-Dominique Marquier de recevoir une délégation du CODEF ! Lettre restée sans réponse mais, coup de théâtre : l’intéressé et même Marie-Claude Jarrot, maire et présidente du conseil d’administration, étaient là !
Pour résumer, nous écrirons que Mme Sniezek a accusé le CODEF d’interférer dans les négociations en cours !
« Je ne peux pas tout dire…«
Là c’est Mme Jarrot, qui parlait, faisant allusion au négociations dans le cadre du projet de territoire voulu par l’Agence régionale de santé (ARS) avec les pôles de Chalon et Autun.
Mme Jarrot déclarant « J’adhère à tout ce qu’a dit Mme Sniezek. On est en train de prendre le chemin d’un retour à l’équilibre dans une offre de soins : notre hôpital n’aura pas les miettes mais je ne peux pas tout dévoiler. Si une chose est sure c’est qu’il n’y aura pas de suppression des Urgences ! On va maintenir et développer notre hôpital, sans casse sociale…. »
Propos sur lesquels M. Marquier a rebondi : « il n’est effectivement pas pas question de supprimer les urgences qui font fonctionner 70 % de l’hôpital. Mieux même, la médecine est confirmée, on va plutôt vers un développement de la chirurgie ! En fait, nous nous dirigeons plutôt vers un développement de l’activité de l’hôpital que vers sa fermeture ! Pour le personnel, on est au seuil minimum, et on va se redéployer sur les métiers soignants et utiles. On a un plateau technique d’excellent niveau, avec une imagerie extrêmement moderne, de nombreuses certifications, c’est exceptionnel et une chance pour cet hôpital…«
Quid de l’Hôtel-Dieu ?
*
En fait, et nous l’avons déjà écrit par le passé tout dépend de ce qui va se décider d’ici peu, sans doute même dès janvier, quant à l’avenir du contre hospitalier de nos voisins creusotins :
Le 30 octobre dernier nous écrivions : « S’il n’y a pas de partenaire privé trouvé avant fin janvier la Fondation disparaîtra… »
Pour retrouver cet article :
Mais les choses ont évolué puisque FO écrit sur son site :
« Les 2 repreneurs sont intéressés par l’Hôtel dieu du Creusot. A ce jour, les 2 offres sont partielles, inabouties et devront être développer dans les mois suivants. C’est en particulier Le projet médical qui fait défaut et donc la question du volet social n’est pas abordé.
En effet, M. Billardon a obtenu du cabinet du ministère un accompagnement afin d’assurer la continuité des soins pendant cette période dont la durée est inconnue : M. Billardon précise qu’il faudra « plus d’un mois et que l’on ne pourra pas aller jusqu’ à un an. »
Pour M. Jaffre qui représentait ARS de Bourgogne, il faut « aller vite mais ne pas se précipiter « . L’échéance initiale de fin janvier annoncée par M. Lannelongue est donc obsolète et nous devrons attendre les différentes rencontres entre M. Billardon, M. Bucheret et les 2 repreneurs pour connaitre les avancés.
Malgré nos demandes, M. Billardon n’a pas souhaité fournir de documents au CA afin d’étayer ses propos.
Concernant le groupe SOS, M. Billardon confie que l’offre comprend que le site FOCH sans citer les activités et qu’une participation financière est demandé l’ARS.
Pour le groupe Avenir Santé, l’offre comprend les 2 sites : Foch et Harfleur avec le développement de nouvelles activités.
Bien évidemment, ces offres ne sont pas définitifs et demandent de réels approfondissements.
Concrètement, le CA a retenu les 2 offres et mandaté M. Billardon et M. Bucheret pour continuer le travail avec Avenir Santé et le groupe SOS. Le ministère accompagnera financièrement l’établissement si nécessaire. L’ARS précise que la 3ème circulaire tarifaire sera finalisée la semaine prochaine et que la fondation touchera des indemnités au titre des surcoûts de charges.
Il faudra encore patienter! Bien évidemment c’est toujours du temps de gagner pour analyser les dossiers qui viendront prochainement et tenter de négocier le maintien des emplois. Néanmoins, nous regrettons la politique délétère de la direction qui supprime des postes après les départs et dégrade les conditions de travail des soignants. »
L’adresse de ce site, très bien informé et surtout « mis à jour » régulièrement au fil des « événements » :
Mais revenons-en à la réunion de lundi pour dire que a fin a été un peu plus sereine, après que la déléguée CGT eut « calmé le jeu » entre les différentes parties et, à l’heure d’aujourd’hui, si un dialogue semble s’instaurer entre chacun, reste encore la question « épineuse » de la représentation du CODEF au conseil d’administration !
Annabelle Berthier
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