Le CODEF a tenu, ce mercredi matin, une conférence de presse dont voici le contenu :
« Suite à l’interview récente du directeur du CH montcellien il nous est apparu indispensable d’apporter quelques précisions. En effet si le choix est effectivement laissé à chaque établissement hospitalier d’intégrer ou non une Communauté Hospitalière de Territoire (CHT), il n’en demeure pas moins exact que c’est le Ministère de la Santé qui ordonne aux Agences Régionales de Santé (ARS) d’appliquer la loi Bachelot avec l’instauration des CHT.
Les ARS, donneurs d’ordre, les imposent à leur tour aux administratives directions des hôpitaux appelées directoires. Des sanctions financières sont prévues en cas de désobéissance. D’autre part la montée au créneau de la direction du CH montcellien (outre le fait qu’elle apparaît vouloir assumer la paternité du futur projet en lieu et place des élus) tend à dédouaner toute responsabilité politique à ceux qui siègent au conseil de surveillance. Eux qui, avec six autres membres, doivent se prononcer sur le contenu de la CHT et délibérer sur le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens et sur le projet d’établissement du CH montcellien qui en découlera. Autrement dit si la préparation du projet est dédiée par le gouvernement à l’ensemble des tutelles administratives, la décision définitive appartient bel et bien au conseil de surveillance et aux élus politiques et autres personnalités qui y siègent ! A notre avis, en toute démocratie, aucune décision ne devrait démocratiquement être prise par le conseil de surveillance sans information et consultation préalables des populations et des personnels hospitaliers concernés par la finalité des implications de la convention de CHT. Ce qui nous inquiète tout particulièrement, c’est de constater que l’indéniable aspect positif de la recomposition médicale du site montcellien est sans cesse mis en avant. Il semble être utilisé pour servir d’alibi aux élus politiques afin de leur faire accepter en réunion, sous excuse de fatalité, la programmation des douloureuses fermetures de services de proximité à la Guiche et à Toulon et du service public de chirurgie orthopédique de Montceau.
Nous pensons qu’il serait judicieux que le maire de Montceau-les-Mines, es qualité de Président du Conseil de Surveillance, s’informe auprès du directeur de l’ARS afin de pouvoir répondre aux questions suivantes : Oui ou Non l’avenir du service de chirurgie montcellien est-il assuré ? Oui ou Non des services aux établissements de Toulon et de La Guiche sont-ils menacés de fermeture dès la fin des travaux de recomposition du site de Galuzot ? »