Chirurgie oculaire :
une « exclusivité » en Europe !
C’est lors d’une conférence de presse, tenue ce jeudi soir, que Jean-Dominique Marquier, directeur, entouré de spécialistes, a fait cette annonce ! Le centre hospitalier s’est doté d’un équipement unique en Europe ! La chance, pour un certain nombre de personnes, souffrant de troubles oculaires, de « voir le bout du tunnel ». Explication !
Une conférence qui a réuni les spécialistes mais aussi les opticiens du Bassin minier.
Pour être plus précis, signalons que la chirurgie oculaire se pratique en majeure partie en ambulatoire, sécurisée par des matériels innovants et de pointe, permettant au cours de la chirurgie de la cataracte, de corriger en un seul temps les défauts visuels préexistants, tels que : la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie.
Concrètement, le praticien dispose d’implants calculés par internet, livrés au cas par cas et ajustés ensuite de manière extrêmement précise à l’oeil grâce à un microscope opératoire équipé d’une système de reconnaissance oculaire, innovant car piloté informatiquement. Le bloc opératoire, équipé depuis un mois de ce matériel unique en Europe, est actuellement inscrit dans une démarche de Certification-Qualité au rang des grands centres urbains. Un « outil » complété par un équipement informatique intégré au microscope, permettant de guider, en temps réel, les gestes de l’opérateur !
Pourquoi l’informatique, devez-vous penser ? Tout simplement parce qu’avec l’ancienne technique du marquage à l’encre, imprécis : de l’ordre de 15°, le chirugient, en toute bonne foi, pouvait commettre de grosses erreurs… Cela ne sera désormais plus le cas puisque, grâce à ce système, l’oeil du patient sera photographié au cabinet médical et l’image enregistrée sur une clé USB qui sera ensuite directement insérée sur le microscope au bloc opératoire : l’ordinateur, connecté au microscope, fera le repérage des vaisseaux et des détails de l’oeil, confrontera les images avec l’oeil et indiquera alors exactement l’axe voulu grâce à tous les repères informatiques qu’il a pu définir. « C’est un concept de la réalité augmentée » expliquent les spécialistes.
Encore plus concrètement, on peut dire qu’une personne ainsi opérée de la cataracte, n’aura plus besoin de lunettes pour voir loin, il suffira alors, si la personne le désire, de programmer l’achat d’un implant spécial corrigeant, en plus la presbytie. Une seule petite réserve : ceci, toutefois, ne peut se faire sur tous les yeux car un oeil malade, présentant une pathologie, ne peut pas bénéficier d’un implant progressif !
Autre bénéfice pour le patient : cette technique permet de réduire l’incision inférieur ou égale à 2,2 mm, c’est-à-dire moins d’une heure. De plus, il n’y a pas de suture : le patient peut donc sortir le jour même de son opération et n’a besoin d’un pansement que trois nuits durant ! Avouez que ce n’est pas une mince avancée. Et si vous ajoutez à cela, le fait que les mutuelles, si on leur demande préalablement leur accord, remboursent tout ou partie de de surcoût (modéré) de l’implant.
Notre centre hospitalier va donc de l’avant – ou plutôt : prend de l’avance – et là, on peut parler de pari pour l’avenir ! Ceci est d’importance mais cela n’est pas la seule avancée de cet établissement puisque M. Marquier a laissé entendre que d’autres conférences de presse auront lieu, dans un avenir proche, pour évoquer encore d’autres avancées.
Annabelle Berthier
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