Communiqué :
« Des fermetures successives ont amputé l’offre de soins de notre Centre Hospitalier :
2007: Fermeture de l’Unité de Soins Intensifs (transformé en soins continus), pénalisant les patients avec une prise en charge limitée et des risques accrus lors des transferts. 2009:
Fermeture de la Maternité, du Service de Pédiatrie, des Urgences pédiatriques et de la Chirurgie viscérale suite à la création d’un Groupement de Coopération Sanitaire avec l’Hotel-Dieu du Creusot.
2018 : Fermeture de la Chirurgie conventionnelle et ambulatoire dans le cadre du Groupement Hospitalier de Territoire Saône-et-Loire, Bresse, Morvan. Compte tenu des différentes données et de la fermeture de la chirurgie, le service d’accueil des urgences et le service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) du Centre Hospitalier continueront-ils à fonctionner 24h/24 et 7j/7 avec les effectifs actuels ?
Le récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) propose de« Labelliser le CH de Montceau-les-Mines en qualité d’hôpital de proximité afin de répondre aux besoins de santé de la population de son bassin, ce qui implique de développer certaines activités et d’en supprimer d’autres » C’est à dire : « Réduire le nombre de services : passer de cinq services de médecine de spécialités à quatre services de médecine polyvalente (…) postes de médecins partagés avec le CH de Chalon-sur-Saône (…) créant un pôle territorial d’addictologie (…) implanter l’unité de
soins palliatifs du GHT (…) Créer une unité de soins de longue durée (…) Tirer les conséquences de la fermeture de la chirurgie, en supprimant les activités encore réalisées sous analgésie dans l’ancien bloc opératoire et en fermant l’unité de soins continus (…)
Organiser une mutualisation des urgences en nuit profonde (minuit-8H) et bâtir une filière régionale des soins critiques »
Pour une nouvelle politique de santé – Après la loi Bachelot de la présidence de Nicolas Sarkozy et la loi Touraine du quinquennat de François Hollande, qui ont aggravé le désastre sanitaire, le renoncement aux soins et les déserts médicaux, le Gouvernement d’Emmanuel Macron poursuit et amplifie la même politique de restriction budgétaire, malgré la crise sanitaire que nous connaissons, ouvrant le secteur de la santé à la concurrence et à la marchandisation. L’hôpital public est malade des politiques d’austérité : suppression de postes et de lits, fermetures de services dans les hôpitaux de proximité, délais d’attente insupportables pour les malades, conditions de travail insoutenables pour les salariés au bord de l’épuisement. Alors qu’il faudrait au contraire créer des postes, former des personnels, pour répondre aux besoins de la population, pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales qui entravent l’accès aux soins, pour accompagner dignement le vieillissement et la perte d’autonomie, le handicap.
La vigilance et l’action s’imposent pour retrouver et sauvegarder une offre globale de soins de qualité et de proximité et favoriser l’emploi dans le Bassin minier »
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